Ce dimanche 20 mars, la journée démarre bien dans la vallée de l'Estéron. Le soleil colore doucement le ciel et nous croisons deux troupeaux de mouflons avec leurs cabris. Alex est à mes côtés et nous avons choisi de nous rendre dans la vallée de la Vésubie. Si tout va bien, la cime de Guilié sera notre point culminant.
Du Boréon, nous empruntons le vallon des Erps à pied d'abord. Arrivés à la vacherie, Alex chausse ses raquettes (il compte descendre en snow) et moi les skis de randonnée. Le ciel se voile pour mieux laisser apparaître le soleil. Nous zigzaguons au milieu des mélèzes, des épicéas et des pins cembro.
Prêt !
Alex en pleine inspiration
Un forêt magique
A la sortie de la forêt
Dernière pente avant le replat
Nuage ou soleil, la météo s'annonce indécise.
Haut les cœurs !
Le triangle du Pélago
Du plat ?
Le ciel du jour
Malgré le poids des sacs, nous progressons bien pour atteindre la combe du Guilié où nous rejoignons d'autres randonneurs à ski. Un homme plus âgé que les autres nous inspire le respect et nous laisse songeur. A son âge, pourrons-nous l'imiter ? Bravo à lui. Mais Alex n'est pas en reste pour une première sortie en montagne. Il s'attaque avec joie et détermination à une classique du Mercantour. Il observe avec attention ce qui l'entoure. La montagne le gagne.
Sur les traces des anciens
Alex face à l'immensité de la montagne
Arrivée à la baisse de Baissette
Cime de Baissette
A la baisse de Baissette, les nuages apparaissent plus nombreux mais n'entravent pas notre progression. Nous ne sommes pas en avance mais la neige et la visibilité restent bonnes. Plusieurs skieurs descendent déjà et nous profitons seuls du sommet. Ma joie de voir mon ami près de la croix d'argent est intense. Que de chemin parcouru ensemble aujourd'hui mais aussi plus de 10 ans auparavant !
En avant
Seul petit passage délicat de la rando
Les skieurs au sommet s'apprêtent à redescendre
Derniers mètres
La croix emblématique du sommet
La tête à 3000m !
Nuage bas sur montagne haute
L'image forte du jour
What else ? (Alex)
Nous ne nous attardons pas car, sans soleil, le froid transforme rapidement la neige marquée qui devient dure et difficilement skiable. Le jour blanc nous enveloppe bientôt dans la descente et, après plusieurs péripéties avec mes fixations, nous retrouvons une bonne visibilité dans le vallon de Baissette. Nous bifurquons vers le refuge de la Cougourde où nous croisons le gardien Charly sur le départ. Apparemment, les randonneurs ne sont pas légion. Le retour se fait dans une bonne neige qui nous permet de prendre un maximum de plaisir jusqu'au parking ! Bilan : 1500m de positif et négatif, du partage, des paysages merveilleux et une nouvelle journée pleine d'enseignements. La montagne est éclairante même dans le brouillard !
Dans la descente
Partage, passion, liberté