La météo en a décidé autrement. Après la montée du Gélas à l'aube, j'espérais regagner la cime de l'Argentera un peu plus tard dans la journée. Pour ce faire, je suis parti tôt et je suis passé par l'arête nord-ouest du Gélas pour rejoindre sa cime vers 6h. Là-haut, le lever du soleil m'a offert un spectacle grandiose.
Lac Long
Premiers rayons sur la Madone et la croix du Gélas
La journée commence sous le beau temps
Tournée vers la montagne et plus loin la Méditerranée
Je descends par la même arête mais au lieu de rejoindre le collet du Saint-Robert, je bifurque plein Nord dans la pente en direction du refuge Soria-Elena. Quelques parties restent exposées aux chutes de pierre et je ne traîne pas au travers des blocs. Mes articulations remercient la portion de sentier aux abords du refuge.
Arête Nord-ouest du Gélas
Sortie sommitale
Cresta di la Maura avec au fond l'Argentera
Passage du jour
Un des passages de la descente vers Soria
Au calme
Refuge Soria Elena
Les vaches admirent le Gélas
Aux abords du refuge
De là, je repars en direction du col de Fenestrelle que j'atteins au bout de 600m+. Je descends ensuite en direction du refuge Genova entouré des lacs du Brocan et del Chiotas. La montée qui m'attend ensuite a de quoi casser les jambes par sa raideur et ses blocs (900m+). Mon corps répond bien et le grand soleil me rend optimiste pour la suite.
Vue sur le Gélas et le chemin parcouru depuis la montée du col Fenestrelle
Punta Gelas Fenestrelle (2760m)
Colle di Fenestrelle
Lac au col
Maman qui c'est lui ?
Lago del Chiotas
Cascade sous le refuge Genova
Bleu sur bleu
Refuge Genova en rénovation
Lac du Brocan
Pas du Brocan
Pourtant, le ciel en décide autrement et arrivé après le Pas du Brocan il s'obscurcit. J'hésite à poursuivre car si les nuages caressent les cimes, l'orage ne menace pas. Un peu plus bas, à la bifurcation Remondino-Brocan-Guilié, je rencontre Manuel chef du refuge Remondino. Il se promène et il m'explique que la météo italienne annonce des orages dans l'après-midi. Je suis surpris car je l'avais consultée la veille et elle annonçait beau temps. Je remercie Manuel et je décide de repartir vers le col Guilié. Si, souvent je dépasse mes limites psychiques et physiques, je ne contrarie jamais la montagne. C'est elle qui décide de m'ouvrir la porte ou non et je ne la force jamais. Intérieurement, j'efface ma déception en sachant que ce sera l'occasion de retenter cette magnifique course.
Du col Guilié, je prends la direction de la Baisse de Baissette pour descendre le vallon Sangué et couper à travers bois en direction du refuge de la Cougourde. Je m'arrête et je déguste une bonne tarte aux myrtilles avant de filer en direction du lac de Trécolpas et du Pas des Ladres. La descente vers le Pas des Ladres est ensuite ludique et rapide après une journée "blocs".
Il fait beau...
... et puis en quelques minutes le ciel se couvre
To be or not to be
Soleil côté français et sous la cime de Baissette
Vallon Sangué
La Cougourde surveille son monde
Lac de Trécolpas
Joli binome
Dernière ascension de la journée
Je l'ai pas volé ce Pas des Ladres...
Tiens revoilà le Gélas
On se quitte en chamois !
Je retrouve la voiture avec près de 3500m+ dans la besace, 10 heures de course au total pour environ 32 km (calculs sur carte IGN sans GPS).
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