mardi 30 avril 2013

Trail des Balcons d'Azur 2013 : rock 'n' roll !

Photo de Fred Vidon au départ

Ce week-end, une superbe sortie course était prévue (pour une fois que je prévois quelque chose!) dans les calanques avec Stéphane. La météo en a décidé autrement. Avec la pluie annoncée, je me suis inscrit à la toute dernière minute sur les 52 km du TBA (2400m+), un trail que je connais bien pour l'avoir couru deux fois. 
Je pars le samedi chercher mon dossard. Je passe la nuit dans le camion avant de me présenter à 7h, le dimanche, sur la ligne de départ. Le ciel est dégagé et les coureurs assistent à un beau lever de soleil. Les tons rouges des rochers mélangés au bleu de la mer donnent un air féérique à l'endroit. Je retrouve des visages familiers et l'ambiance est bon enfant. 


 Nuit aux portes du parc San Peyre de Mandelieu

Au top départ, les premiers mètres se font dans le sable. Très vite, Gilles Frediani et moi trouvons un rythme commun. Nous ferons une bonne partie de la course ensemble. Le parcours est assez rapide et les appuis répondent bien. Nous passons le sommet Pelet et prenons le ravin des trois Termes. La descente, au milieu des arbustes en fleurs, est agréable et avalée à vive allure. Les coureurs du 65 km nous encouragent et nous facilitent le passage. Merci à eux ! Le balisage est parfait. Je prends un maximum de plaisir. La montée vers le Pic de l'Ours offre une vue splendide sur le massif de l'Estérel. Des nuages menaçants se profilent à l'horizon. La grimpette laisse place à une longue portion de piste dans le ravin du Mal Infernet. L'endroit est verdoyant et surplombé par de magnifiques monolithes rougeoyants.



 Au col de l'évêque (27km), je remplis à rabord ma poche à eau de 2L. Dans la montée vers le Pic d'Aurelle, je cale ma foulée sur celle de Gilles. Un passage à vide commence à pointer le bout de son nez. Au sommet, km 30, je laisse filer mon compagnon. 
Je profite de la vue sur la mer malgré un plafond nuageux bas qui donne un caractère laiteux au tableau. Les premières gouttes commencent à tomber. Après un bref aller-retour dans la calanque d'Aurelle où je croise Gilles, j'entame la montée vers le col de Cadière. A un embranchement, point de rencontre avec le 33km, je retrouve plusieurs coureurs. Les organismes souffrent et à chaque dépassement les mots d'encouragements réciproques sont une bouffée d'oxygène ! La montée raide vers les sommets des petites et grandes grues est la dernière difficulté du parcours. Le retour vers Mandelieu est l'occasion de se faire une dernière fois plaisir dans les descentes caillouteuses avant de retrouver la piste et quelques mètres de route. Je termine la course en 5h45', 21' de plus qu'en 2011, en huitième position scratch. Félicitations à Gilles qui termine 5ème en 5h30. Bilan : une belle journée d'effort pleine d'enseignements. Bravo à tous les amis et participants des différentes courses au programme ! L'organisation est parfaitement huilée.



Ma petite famille absente, je n'ai pas de photos de la course à présenter. Vous les trouverez sur http://photo-sourire.com/
Les résultats surhttp://www.traildazur.com/content/pdf/classement_2013/tba_scratch_52km.pdf
Plus d'infos sur l'UTBA sur : http://www.traildazur.com/index1.php

dimanche 21 avril 2013

En tête à tête avec le Siruol et le Courpatou (2065m)

Parfois, le corps nous surprend. Il nous porte, nous fait voler vers nos rêves de sommets. Les miens aujourd'hui : le Siruol et le Courpatou. Pur moment d'effort en liberté. 

Vidéo de la course

mercredi 17 avril 2013

Séance entre frères

Une fois n'est pas coutume, je me suis entraîné sur la piste de Vergèze. J'ai accompagné Paul sur une de ses séances : un bon moment de partage en famille sous un soleil de plomb. Maman et Edith ont immortalisé les tours de piste sous l'oeil expert de papa ! Les filles, quant à elles, ont bien profité des tapis ! Déjà un excellent souvenir...

Vidéo

mardi 9 avril 2013

L'histoire de la Madone du Gélas en vidéo

Voici une vraie pépite pour tous les amoureux du plus haut sommet des Alpes-Maritimes : le Gélas (3143m). Merci à Yann de me l'avoir fait découvrir.


lundi 8 avril 2013

Trail de la Sainte Victoire 2013 : ma victoire



Amoureux d'effort et de nature, un conseil : inscrivez-vous à ce trail ! Soyons clair, vous allez en baver (au sens propre comme au figuré!) mais vous en ressortirez grandi (même avec des vertèbres tassées au bout de 60 km !). 

Arrivé la veille avec toute la famille (très bon accueil à la Maison Familiale Rurale), je me sens bien et prêt pour cette première. Au menu : 60 km tout rond pour 3000m+. Le départ est donné à 7h et un flot de 350 coureurs déferle sur Rousset. La tête de course avale les premiers kilomètres à une allure digne d'un 10 km ! Pour ma part, je préfère m'écouter et ne pas suivre le train endiablé (sur les bons conseils de Steph!). Vers le 5ème km, dans la boue et la tête baissée, nous passons dans un tunnel pour traverser la fameuse N7. Quelques kilomètres plus loin, c'est une corde qui nous attend pour grimper un rocher en surplomb de la route de Saint Antonin. Dans une légère brume, la Sainte Victoire ressort majestueuse, presque énigmatique. Dans le Pas du Clapier, je remonte plusieurs concurrents. Je me sens bien. Arrivé sur la crête, je rejoins le sympathique Fabrice Arnaud qui danse sur le lapiaz. Nous poursuivons un bout de chemin ensemble jusqu'au ravitaillement de Vauvenargues (km 24). Edith et les filles m'accueillent par leurs encouragements. Leur joie est une vraie bouffée d'énergie ! 

J'attaque la montée des Plaideurs, qui mène au sommet, avec tous les voyants au vert. La sensation est de courte durée. Dans un léger faux plat, je me prends une branche dans le foie. Le souffle coupé, je m'arrête quelques secondes. Sous ma tenue déchirée, pas de blessure. Plus de peur que de mal, je repars mais la machine a du mal à répondre. L'arrêt brutal m'a coupé les jambes. Je n'arrive plus à reprendre mon rythme de croisière. Je me sens vide. Sur les rochers coupants, je n'avance plus. Je perds beaucoup de temps avant de retrouver le sommet. De la table d'orientation, la vue est imprenable sur tout le Pays d'Aix. Quelle joie d'être là ! Dans la descente du Col des Portes, mes jambes semblent ne plus vouloir me porter. Je réalise que mon coup de moins bien n'en est pas un et qu'il va durer. Pas question d'abandonner. Le reste se fera au mental. Au ravitaillement de Puyloubier, la joie de mes filles et les bonnes paroles d'Edith  me redonnent le sourire. Je profite au maximum du moment de réconfort entouré par des bénévoles serviables et toujours souriants. 

Dans un soucis d'économie d'énergie, je gère tant bien que mal la montée vers le refuge de Baudino. La vue, côté Sud de la Sainte Victoire, est incroyable. Quelle montagne ! Le parcours du TSV est idéal pour en découvrir tous les trésors. Les promeneurs  que je croise m'encouragent. Je franchis la ligne d'arrivée en 7h49 et 26ème, heureux de m'être dépassé, d'avoir vécu un moment unique sur un trail exigeant (62 abandons!). L'organisation est au top du top. Je profite de ce message pour remercier Chrystel pour sa disponibilité et sa gentillesse ainsi que tous les bénévoles. Bravo à tous les finishers !

 Repas d'avant course : bio et super bon !

Quelques minutes avant la course 

Sur la ligne de départ 

Au 2ème km 

Château de Vauvenargues 

Au ravitaillement de Vauvenargues 

Au départ de la montée des Plaideurs 

Mes supportrices, mon oxygène ! 

Au col des Portes

Au ravito de Puyloubier 

En route vers Baudino !

Vue imprenable 

En attendant papa